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Photo du rédacteurCorinne FRANQUIN

Un nouveau chapitre

Ma petite histoire ? comme beaucoup d'entre vous j'imagine.


Quarante années d'une activité professionnelle intense, chronophage et riche d'expériences humaines mais dans laquelle on a vite fait de s'oublier. Heureusement, mon refuge à moi, ma maison, une petite bulle de douceur avec mes trois enfants m'ont permis pendant des années de garder un équilibre de vie.


A tire d'ailes


En tant que parents, tous nos besoins, notre envie d'avancer suivent une ligne logique, celle de veiller sur nos enfants, de leurs donner des valeurs saines et de les aider à se construire un avenir.


Mais voilà, vous l'avez deviné, hein ? les oisillons un jour grandissent et prennent leur envol, c'est dans la nature des choses, mais on se trouve alors désemparée et

"le syndrôme du nid vide" fait place.


Alors ?

Pourquoi et pour qui travailler ? Quel sens puis-je redonner à mon métier, sachant que les valeurs qui m'avaient animées jusque là sont mises à mal ?


La chute est rapide, rude et laisse un goût amer d'inaptitude et de culpabilité. La honte de ne plus pouvoir comme par le passé être fière de répondre à la simple question "tu travailles où ?". Avez- vous, vous aussi connu ce sentiment frôlant l'échec ?


C'est fou cette incapacité que nous avons à être bienveillant avec nous même alors qu'on a tant aidé, écouté les autres et soigné leurs maux.


Sortir du cocon


Plusieurs longs mois sont passés...


Après les moments canapé-télé et chocolats, l'envie de rien, très peu d'activités donc quelques kilos plus tard (oui, oui mais je sens que je ne suis pas la seule, vous vous reconnaissez hein ? surtout après les mois de confinement), il faut bien se rendre à l'évidence, chaque matin j'ouvre les yeux sur une nouvelle journée qu'il m'appartient de combler.


Et comme le disait Pablo Picasso,

"Rappelle-toi :

l'unique personne qui t'accompagne toute la vie,

c'est toi même !

Sois vivant

dans tout ce que tu fais."



Deux mots rêvés


Ainsi arrive la période du torture méninges. Vous voyez ?

Rechercher toutes nos compétences diverses et variées.

J'avoue que là je ressens un grand moment de solitude, que sais je faire d'autre sinon exercer mon métier ?

Je n'ai jamais envisagé une autre voie, ni seulement celle d'un nouveau départ.

C'est comme dans les pages d'un livre, on ferme un chapitre pour en ouvrir un autre, et l'histoire de notre vie continue.


Prendre un crayon de papier, le mâchouiller un peu, nez en l'air tout en regardant une abeille qui butine les fleurs de géranium sur le rebord de la fenêtre, histoire de se rappeler les années d'adolescence pendant lesquelles j'écrivais des poèmes.

Et justement, en y repensant bien, j'étais créative pendant "ma jeunesse", j'aimais non seulement manier les mots, mais également les matières telles le bois, le carton, le tissu. J'aimais pendant mes balades observer la faune, la flore et toutes les couleurs de la nature dessinant de magnifiques tableaux.


J'ai posé alors deux mots sur le papier :




Chrysalide-Papillon










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